Évaluation d’approches novatrices pour le diagnostic, le suivi et le traitement de l’artérite à cellules géantes
Nous invitons tout le personnel du CIUSSS NIM à participer à ce lunch-conférence animé par Jean-Paul Makhzoum, chercheur et co-responsable de l’axe « Promotion de la santé, prévention et gestion des maladies chroniques » du CIUSSS NIM.
Quand ? Le 6 novembre 2024, de 12 h à 13 h.
Où ?
- En présentiel : Au Centre intégré de traumatologie (5400, boul. Gouin Ouest), salle Jean-Paul Ferron (S.1210 – S.1213A).
- En ligne : Lien Zoom : https://zoom.us/j/93685049600?pwd=VRe80ZlmFnuDwnRUw10zEXuoAHYfNq.1.
ID de réunion: 936 8504 9600
Code secret: 482981
Résumé :
L’artérite à cellules géantes est une maladie inflammatoire des vaisseaux sanguins, principalement des artères de la tête et du cou. Elle se manifeste souvent par des maux de tête, une douleur à la mâchoire et des troubles de la vision. L’artérite à cellules géantes touche plus de 80 000 personnes au Canada avec environ 6 000 nouveaux diagnostics chaque année. L’artérite à cellules géantes est une urgence médicale. Si elle n’est pas traitée rapidement, elle peut entraîner des complications graves, telles que la perte de vision permanente ou un accident vasculaire cérébral (AVC). La détection précoce et le traitement approprié sont donc cruciaux pour prévenir ces conséquences potentiellement dévastatrices.
Même si l’artérite à cellules géantes est la maladie inflammatoire vasculaire la plus fréquente chez les adultes, diagnostiquer cette maladie demeure un défi. La biopsie de l’artère temporale est la méthode historiquement utilisée pour confirmer la maladie, mais elle nécessite une expertise chirurgicale invasive et des résultats faussement négatifs surviennent deux fois sur trois. Par ailleurs, le temps d’attente pour obtenir les résultats peut retarder le début du traitement, augmentant ainsi le risque de complications graves.
Dans le cadre de mon programme de recherche, j’explore l’utilisation de l’échographie du nerf optique et de la tonométrie des artères comme nouvelles approches pour diagnostiquer et surveiller l’artérite à cellules géantes. Ces techniques non invasives (ne nécessitent pas de chirurgie) peuvent être effectuées facilement au chevet et fournir des résultats immédiats, ce qui pourrait faciliter la prise de décisions cliniques rapides et améliorer la prise en charge des patients atteints de cette maladie. Mon objectif est de montrer que ces approches pourraient révolutionner le diagnostic et le suivi de l’artérite à cellules géantes, rendant le processus plus accessible, fiable et moins invasif pour les patients.
J’entreprends également évaluer de nouveaux traitements pour prévenir les complications de l’artérite à cellules géantes, telles que la perte de vision, les AVC, les crises cardiaques et même le décès. L’objectif est de trouver des traitements simples qui minimisent les effets secondaires tout en restant efficaces pour prévenir ces complications catastrophiques.
En conclusion, mon programme de recherche vise à améliorer la vie des patients atteints d’artérite à cellules géantes. En développant des outils diagnostiques plus accessibles et en découvrant des traitements efficaces et bien tolérés, j’espère contribuer à optimiser la prise en charge de cette maladie pour permettre aux patients atteints de mener une vie plus saine et plus épanouie.