Appel à déclarations d’intérêts : points chauds en matière de COVID-19

8 septembre 2020

Date limite pour soumettre votre candidature – 21 septembre 2020

La pandémie de la COVID-19 n’a pas été vécue de façon uniforme à l’intérieur même des pays et le Canada ne fait pas exception à cette situation. Plus de 80 % des décès attribuables à la COVID-19 au Canada ont eu lieu dans des établissements de soins de longue durée. Par ailleurs, dans les provinces touchées le plus durement, les cas sont concentrés dans les quartiers socio-économiques les plus défavorisés où vivent les populations minoritaires. Qui plus est, les travailleurs dont le travail nécessite une interaction directe et régulière avec le public sont plus exposés au risque d’infection par le SRAS-CoV-2. Il est donc essentiel de comprendre les facteurs à l’origine de ces « points chauds », afin de guider l’élaboration de mesures visant à réduire le risque disproportionné de contracter le SRAS-CoV-2/COVID-19 et d’en évaluer l’efficacité.

Cet appel à déclarations d’intérêt concerne des études de population qui fourniront des données nouvelles sur l’infection et l’immunité à la COVID-19 dans trois types de « points chauds » : i) des zones géographiques; ii) des établissements de soins de longue durée; et iii) des groupes professionnels.  

Les trois « points chauds » à étudier :

  1. Zones géographiques :  Quartiers, arrondissements et municipalités présentant des taux disproportionnellement élevés de COVID-19 (définis comme des cas par milliers au-dessus d’un certain seuil), où l’on trouve souvent de fortes concentrations de populations racialisées, de populations autochtones, d’immigrants récents et de sans-abri.  
  2. Établissements de soins de longue durée : Environ 25 % des établissements de soins de longue durée au Canada ont connu des éclosions de COVID-19 avec des taux de mortalité très élevés. Les résidents, les travailleurs de première ligne, les familles, les visiteurs et les compagnons de soins personnels contribuent tous au risque d’infection, mais 75 % des établissements n’ont pas connu de foyers d’infection.  
  3. Groupes professionnels et populations desservies : Ceux qui sont à plus haut risque parce que le télétravail n’est pas envisageable et pour qui la nature du milieu de travail les place à proximité immédiate et exige des interactions importantes avec la population desservie, le grand public et/ou les collègues de travail. Les priorités sont notamment :
    • Les travailleurs du secteur de l’éducation et les étudiants – c.-à-d. les enseignants, le personnel de soutien et les étudiants;
    • Les travailleurs des services publics – pompiers, police, transport, sécurité;
    • Les travailleurs en industrie – conditionnement de la viande, industrie de la pêche, agriculture saisonnière;
    • Les travailleurs du commerce de détail – épicerie, restaurant, biens personnels.

Cet appel à déclarations d’intérêt exclut les travailleurs de la santé dans le domaine des soins actifs ainsi que les travailleurs en milieu carcéral et correctionnel, car il existe d’autres possibilités de financement pour ces groupes.

Les études consacrées à ces « points chauds » devraient permettre de mieux comprendre la dynamique de l’infection et de l’immunité au SRAS-CoV-2 dans des communautés à haut risque par rapport à des communautés à faible risque et/ou d’évaluer de manière prospective les interventions en vue de réduire le risque d’infection dans ces milieux.  

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