Capsule du centre de recherche du CIUSSS NIM - Juillet 2025

Dans le bureau de… Notre chercheuse Julie Leclerc.

Le traitement des tics dans le syndrome de Gilles de la Tourette
8 juillet 2025

La série de capsules « Dans le bureau de… » vise à vous faire découvrir nos chercheur.e.s. Dans ce format décontracté, plongez au cœur des projets de recherche menés au centre de recherche du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal, présentés de manière accessible.

Capsule de JULIE LECLERC

« Je m’appelle Julie Leclerc, je suis professeure titulaire au Département de psychologie de l’UQAM, chercheuse et directrice de la recherche en santé mentale au centre de recherche du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. Je m’intéresse au traitement des tics dans le syndrome de Gilles de la Tourette. Ce trouble se caractérise par la présence de plusieurs tics moteurs et au moins un tic sonore. Les tics sont des mouvements ou des sons involontaires, qui surviennent en salves et qui sont souvent rythmés ou répétitifs. Les personnes qui ont des tics ne contrôlent pas nécessairement quand ils surviennent. En thérapie, on essaie justement de travailler sur l’identification des moments où les tics sont plus ou moins présents. »

« Pour notre étude actuellement en cours, nous recrutons des jeunes de 14 à 21 ans présentant des tics et ayant reçu un diagnostic du syndrome de Gilles de la Tourette. L’objectif est de valider les effets de certaines composantes de la thérapie COPS, une approche cognitive psycho-physiologique dont l’efficacité a déjà été démontrée.

Depuis ce printemps, un nouvel essai clinique randomisé est en cours à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies. Deux groupes participent à la thérapie COPS, mais un seul reçoit en plus une composante de biofeedback. Le biofeedback consiste à réaliser des exercices de contrôle musculaire avec une visualisation. L’idée est que cet apprentissage du contrôle musculaire, combiné à l’intervention sur les situations liées aux tics, puisse renforcer les effets de la thérapie. L’idée est que cet apprentissage du contrôle musculaire, en parallèle de la thérapie sur les situations liées aux tics, puisse améliorer les résultats de l’intervention. »

Pour en savoir plus sur l’étude en cours.

Pour en savoir plus sur le laboratoire de la chercheuse (LETOPE).