Félicitations à Anne-Sophie Deshaies-Rugama, boursière doctorale Frederick-Banting et Charles-Best des IRSC
Anne-Sophie réalisera son projet de recherche de doctorat sur l’hypersomnie idiopathique (HI) au Centre d’études avancées en médecine du sommeil (CÉAMS) sous la direction du Dre Nadia Gosselin.
Projet de recherche
Exploration de la microarchitecture du sommeil pour expliquer la physiopathologie et l’hétérogénéité des phénotypes dans l’hypersomnie idiopathique.
L’hypersomnie idiopathique (HI) est un trouble du sommeil chronique de la catégorie de troubles centraux d’hypersomnolence, se caractérisant par une somnolence diurne excessive. Cette pathologie est encore mal définie en plus d’avoir une grande hétérogénéité des cas. En effet, ce qui est rapporté par les cliniciens et les travaux de recherche montrent une variété des phénotypes, possiblement expliquée par la présence de sous-types dans l’HI. Le diagnostic des patients avec l’HI est un défi de taille puisque certains patients vont rapporter des symptômes importants sans rencontrer les critères diagnostiques aux tests objectifs standardisés. Pour mieux comprendre la physiopathologie de l’HI, de nouveaux marqueurs objectifs doivent être trouvés. La microarchitecture du sommeil, soit l’ensemble d’événements électriques et uniques au sommeil de l’être humain, aurait le potentiel d’expliquer une partie de la physiopathologie et de la variété des cas de l’HI. Grâce à des analyses avancées du signal EEG, il est possible de mesurer l’efficacité de la régulation du sommeil, la synchronisation neuronale pendant le sommeil et la qualité du sommeil.
Le premier objectif de ce projet est de caractériser la microarchitecture du sommeil des patients avec l’HI afin de mieux comprendre sa physiopathologie. Le second objectif est de déterminer la présence de sous-types dans l’HI en se basant sur la microarchitecture du sommeil.
Pour atteindre ces objectifs, 284 patients avec l’HI, dont la moitié ne rencontrent pas les critères objectifs aux tests d’hypersomnie ont été recrutés dans les dernières années ainsi que 94 sujets contrôles sains. Les participants tous fait un enregistrement d’une nuit de polysomnographie. Au lendemain, ils ont été soumis à un test de 4 siestes diurnes afin d’évaluer leur somnolence.
En savoir plus sur le CEAMS