« L’insomnie ne prend pas de vacances », avec l’animatrice Marie-Claude Lavallée et notre chercheur Alex Desautels!
Les troubles du sommeil comme l’insomnie persistent même durant la période des vacances. Selon Alex Desautels, notre chercheur et directeur de la clinique des troubles du sommeil (CÉAMS) à l’Hôpital du Sacré-Coeur-de-Montréal, c’est une réalité pour plusieurs vacanciers.ères qui adoptent certains comportements nuisibles à la qualité de leur sommeil. Que ce soit la consommation d’alcool, la tenue de longues siestes ou l’état d’esprit, tous ces éléments ont une influence conséquente sur le sommeil.
Ainsi, pour favoriser un meilleur sommeil, on peut s’aider en appliquant certains trucs faciles. Par exemple, on peut limiter l’utilisation de son lit aux activités du sommeil, s’exposer à la lumière lorsque nous sommes éveillés, éviter les activités physiques ainsi que la caféine en fin de soirée et avoir une période de temps tampon agréable et calme en fin de soirée pour se prédisposer à dormir.
En cas d’insomnie légère, avant de tomber dans la prise de médicaments, il est recommandé de traiter le problème en améliorant son hygiène de sommeil. Sinon, pour les insomnies plus sévères, le meilleur traitement proposé est une thérapie cognitivo-comportementale qui s’échelonne sur quelques semaines. Dans le cas où la médication deviendrait nécessaire, il est recommandé qu’elle soit temporaire.