Toutes nos félicitations

Notre chercheur Shady Rahayel obtient une subvention de 135 000 $ de Parkinson Canada et remporte le Prix Roger Broughton 2025 !

26 mars 2025

Notre chercheur Shady Rahayel a obtenu une importante subvention de 135 000 $ sur trois ans dans le cadre du programme « Bourse pour nouveaux chercheurs » de Parkinson Canada. Son projet vise à étudier le dysfonctionnement du système glymphatique, un mécanisme clé du cerveau pour éliminer les déchets, en tant que biomarqueur potentiel pour prédire le développement de la maladie de Parkinson et des démences apparentées.

Le professeur au département de médecine de l’Université de Montréal est également le plus récent lauréat du Prix Roger Broughton 2025. Décerné par la Société canadienne du sommeil, ce prix de 1 000 $ récompense les contributions significatives d’un jeune chercheur et rend hommage au Dr Roger Broughton, président fondateur de la Société canadienne du sommeil (1986-1988) et pionnier de la recherche sur le sommeil au Canada.

Toutes nos félicitations !

Résumé du projet subventionné par Parkinson Canada :

Le système glymphatique est un système de « nettoyage » du cerveau qui fonctionne principalement pendant le sommeil pour éliminer les déchets, y compris les protéines toxiques comme l’alpha-synucléine, qui sont liées à la maladie de Parkinson et à des démences apparentées. Ce système aiderait à évacuer les toxines qui, si elles s’accumulent, peuvent endommager les cellules du cerveau. Lorsqu’il fonctionne moins bien, il peut entraîner l’accumulation de déchets nocifs, qui pourrait contribuer à la détérioration des cellules cérébrales au fil du temps.

Dans cette subvention, nous allons étudier l’état de ce système chez des personnes avec un trouble du comportement en sommeil paradoxal isolé, une condition où la personne se met à bouger anormalement pendant la période des rêves. Ces personnes se mettent à agir leurs rêves par des mouvements comme parler, crier, donner des coups de poing et des coups de pied, souvent d’une façon qui semble agressive. Les recherches montrent que ce trouble de sommeil est associé au développement d’une maladie neurodégénérative comme la maladie de Parkinson, en faisant une condition pour étudier les premiers changements cérébraux. Nous chercherons à répondre à cette question : la fonction du système glymphatique pourrait-elle servir de nouvel outil pour identifier les personnes à risque de développer la maladie de Parkinson avant l’apparition des symptômes ? Si tel est le cas, cibler ce système pourrait nous aider à développer de nouveaux traitements visant à maintenir le cerveau exempt de protéines nocives dès les premiers stades de la maladie.