Mois de reconnaissance du rôle primordial des professionnel.le.s en soins

Portrait de Cédric Bélanger, assistant de recherche pour la Biobanque Québécoise de la Covid-19 à l’Hôpital-du-Sacré-Coeur-de-Montréal

Mois de mai
17 mai 2023

Merci à tou.te.s les professionnel.le.s en soins! Merci, particulièrement, à tou.te.s nos assistant.e.s de recherche. Merci de votre contribution à la recherche.

Le mois de mai est le Mois de la reconnaissance du rôle primordial des professionnel.le.s en soins. À la Recherche CIUSSS NIM, pour souligner ce mois de célébration, nous vous présentons le portrait d’un de nos professionnels en recherche :

M. Cédric Bélanger, assistant de recherche pour la Biobanque Québécoise de la Covid-19 à l’Hôpital-du-Sacré-Coeur-de-Montréal!

Pourriez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Cédric et je suis assistant de recherche pour le projet de Biobanque Québécoise Covid-19 (BQC19) à l’HSCM. En 2018, mon programme d’étude technique en Biotechnologies s’est terminé avec un stage à la Biobanque Québécoise Pédiatrique de Cancers du sang à l’hôpital Ste-Justine. Ayant eu le coup de cœur, j’ai voulu rester dans le même secteur. J’ai, par la suite, été embauché au laboratoire de la Biobanque Signature à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM). Ironiquement (ou pas, considérant mon domaine d’affectation), c’est la pandémie qui m’aura fait changer de laboratoire vers le poste que j’occupe aujourd’hui à la Biobanque Covid-19.

En quoi consiste votre travail en recherche ?
Normalement, la première question qui survient avant même que je finisse de révéler ce que je fais dans la vie est : « c’est quoi ça une biobanque?». Eh bien, c’est une banque de spécimens biologiques, souvent complémentée d’autres types de données cliniques ou sociales, qui vise à faciliter/ accélérer la recherche pour un sujet particulier. Dans le cas présent, moi et mes collègues de la BQC19, travaillons à recruter des sujets d’étude hospitalisés suite aux symptômes de SARS-Cov-2. Ensuite, je traite des prélèvements
sanguins au laboratoire afin d’obtenir des échantillons qui seront utilisés par les chercheurs qui œuvrent à élucider les mystères du virus. À ce jour, c’est plus de 30 000 échantillons provenant de 400 sujets qui auront été collectés au site de la BQC19 à l’HSCM.

Comment voyez-vous votre contribution à la recherche ?
Pour un chercheur, le développement d’une étude avec une cohorte de sujets hospitalisés coûte très cher à développer et cela prend beaucoup de temps avant de pouvoir démarrer. Je vois ma position comme un pont entre les sujets d’étude (c’est-à-dire les patients) et les chercheur.e.s. Les biobanques ont le potentiel d’expédier la recherche et le développement du domaine médicale en donnant aux chercheur.e.s un accès rapide à des spécimens biologiques et autres données de grande valeur, à une fraction du coût.

Pourquoi avez-vous décidé de faire carrière en recherche ?
Je dois dire que je suis assez bien tombé avec mon stage à la biobanque à Ste-Justine. Sans devenir chercheur pour autant, j’ai rapidement su que je voulais faire partie du secteur de la recherche. C’est un milieu en continuel changement, où la curiosité est encouragée. De plus, la proximité avec les patients et les travailleurs médicaux est un puissant élément de motivation pour moi dans mon travail. La biobanque est une plateforme idéale où je me voyais me spécialiser. C’est, pour moi, une niche qui procure un bon rapport entre les aspects du travail de laboratoire qui me plaisent et la vivacité du secteur de la recherche.

Quelle est l’importance de la reconnaissance envers les professionnel.le.s en soins ?
Si au sens large, la recherche a pour but ultime d’améliorer la qualité des soins offerts sur le long terme, les professionnel.le.s en soins œuvrent sans relâche à livrer les soins qui sauvent des vies. Beaucoup des professions concernées ne nécessitent pas de diplôme d’étude supérieure et donc, ne reçoivent pas la reconnaissance qu’il se doit. Il est important de souligner leur continuel dévouement, trop souvent perçu comme un acquis dans notre société.

Quelle forme devrait prendre cette reconnaissance au quotidien ?
Que ce soit sous forme de longues journées de travail, d’émotions intenses ou de situations stressantes, les professionnel.le.s en soins font face à de nombreux défis au quotidien. Notre équipe travaille étroitement avec les infirmiers.ères sur le plancher pour effectuer les prélèvements requis aux études. C’est important pour nous d’être informé au sujet de la réalité des travailleurs sur le plancher et d’accommoder nos pratiques en fonction de l’équipe de soins, qui déjà, se voit attribuée une lourde charge de travail.

En ce Mois de reconnaissance du rôle primordial des professionnel.le.s en soins,
comme professionnel, comme acteur important de la recherche, il y a-t-il quelque
chose que vous souhaiteriez dire ?

En tant qu’acteur en recherche, je profite de l’occasion pour remercier tous ceux et celles sans qui l’avancement des connaissances médicales serait impossible. C’est-à-dire, les participant.e.s aux études et tou.te.s les professionnel.le.s en soins qui aident à cette tâche inestimable. Spécialement pour ces derniers.ères, je vous encourage à prendre soin de vous et à vous accorder des moments de repos pour recharger vos batteries. Votre bien-être personnel est tout aussi important que celui de vos patients.

Merci à M. Cédric Bélanger et tou.te.s nos assitant.e.s de recherche pour votre travail!

Votre travail est définitivement apprécié…