Toutes nos félicitations

Subvention Projet : 2 millions des IRSC pour la recherche à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal – Automne 2024 !

Nos chercheur.e.s Jean-Marc Mac-Thiong et Andrée-Ann Baril
4 février 2025

Notre chercheur Jean-Marc Mac-Thiong

Jean-Marc Mac-Thiong, chercheur principal, ainsi que nos chercheur.e.s Andréane Richard-Denis, Francis Bernard et Dorothy Barthelemy, ont déposé le projet « Initiating early acute cycling within the first days after spinal cord injury to decrease complications and improve neurofunctional recovery » sous le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal – Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Le projet clinique a été approuvé au concours Subvention Projet – Automne 2024 des IRSC pour une subvention de 1 136 025 $.

Toutes nos félicitations !

Résumé du projet :

« Les lésions de la moelle épinière (LME) comptent parmi les événements les plus dévastateurs dont une personne peut survivre. Les individus touchés souffrent de déficits neurologiques permanents affectant les fonctions motrices, sensorielles, urinaires et intestinales, ce qui impacte leur qualité de vie et leur autonomie. Actuellement, les patients n’ont pas accès à une thérapie par l’exercice pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois après la blessure. Les cliniciens craignent en effet qu’un début trop précoce de l’exercice puisse être nocif et entraîner une détérioration neurologique. Par conséquent, les patients restent majoritairement immobilisés durant les premières semaines suivant la blessure, ce qui les expose à un risque élevé de complications liées à l’inactivité. Pourtant, des preuves précliniques convaincantes démontrent que l’exercice précoce favorise la récupération neurofonctionnelle.

Notre équipe a été la première à initier une thérapie par l’exercice précoce sous la forme de pédalage en position allongée dès les premiers jours suivant une LME. Nous avons démontré que cette approche est sécuritaire et n’entraîne pas de dégradation neurologique. Cependant, cette technique demeure difficile à intégrer dans un contexte clinique de prise en charge aiguë des LME, et son efficacité pour réduire les complications et améliorer la récupération neurofonctionnelle semble limitée par la position allongée.

Nous allons donc évaluer le potentiel du pédalage en position assise, initié dès la première semaine après une LME, pour réduire les complications et améliorer la récupération neurofonctionnelle jusqu’à un an après la blessure. Cette approche sera comparée aux résultats obtenus précédemment avec le pédalage en position allongée afin d’évaluer son efficacité et son applicabilité clinique dans la prise en charge des patients atteints de lésions médullaires aiguës. »


Notre chercheuse Andrée-Ann Baril

Andrée-Ann Baril, chercheuse principale, ainsi que nos chercheur.e.s Alex Desautels et Julie Carrier, ont déposé le projet « Biomarkers of Alzheimer’s disease in patients with diagnosed insomnia : identification of subpopulations at higher risk of pathology » sous le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal – Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Le projet clinique a été approuvé au concours Subvention Projet – Automne 2024 des IRSC pour une subvention de 826 200 $.

Un montant supplémentaire de 25 000 $ a été attribué au projet sous le concours « Subvention Projet – Annonce de priorité : Prix cherch. en début de carrière du vieillissement ».

Toutes nos félicitations !

Résumé du projet :

« L’insomnie est très répandue et touche environ 30 % des adultes d’âge moyen et des personnes âgées. Récemment, il a été démontré qu’elle augmente le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Un sommeil de qualité est essentiel pour maintenir une bonne santé cognitive, et l’insomnie pourrait ainsi contribuer aux mécanismes sous-jacents impliqués dans le développement de cette maladie. Cependant, on ignore encore comment l’insomnie est liée à la pathologie de la maladie d’Alzheimer et quels patients insomniaques sont les plus à risque. Il est important de souligner que l’insomnie peut être efficacement traitée grâce à une thérapie non médicamenteuse validée et très performante : la thérapie cognitivo-comportementale pour l’insomnie. Dans ce contexte, l’insomnie représente une cible prometteuse pour potentiellement réduire le nombre de cas de maladie d’Alzheimer dans la population.

Ce projet vise à étudier l’association entre l’insomnie et de nouveaux biomarqueurs de la maladie d’Alzheimer détectés dans le sang. Nous recruterons des participants atteints d’insomnie dans des cliniques du sommeil et les comparerons à des participants sans troubles du sommeil. Les évaluations incluront des analyses du sommeil, de l’imagerie cérébrale et des tests sanguins. Grâce à ces biomarqueurs sanguins et d’imagerie, ainsi qu’à l’analyse des profils cliniques de l’insomnie, nous examinerons les mécanismes potentiels permettant d’identifier les patients les plus à risque ou, à l’inverse, ceux qui pourraient être protégés contre la maladie d’Alzheimer.

Nous espérons que ce projet apportera des réponses essentielles sur le rôle potentiel de l’insomnie dans le développement de la maladie d’Alzheimer. De plus, ses résultats pourraient avoir des implications cliniques en médecine personnalisée, en aidant à mieux cibler les thérapies préventives. Ces découvertes pourraient également influencer les politiques de santé publique en orientant les ressources vers les personnes qui bénéficieraient le plus d’un traitement contre l’insomnie, afin de réduire leur risque de développer la maladie d’Alzheimer. »