Des nouvelles de Julie Leclerc (M.Ps., Ph.D.), un peu plus d’un an après sa nomination en tant que directrice scientifique de la recherche en santé mentale au CIUSSS du-Nord-de-l’Île-de-Montréal

Il y a maintenant un peu plus d’un an que je suis directrice scientifique de la recherche en santé mentale au CIUSSS du-Nord-de-l’Île-de-Montréal et de retour entre les murs de l’hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies. J’avais envie de faire le point avec vous et de partager les avancées et les chantiers à venir.

J’ai d’abord pris connaissance de la situation, rencontré plusieurs équipes de recherche, des gestionnaires et psychiatres/pédopsychiatres, en plus de visiter des installations et laboratoires de recherche. Cela m’a permis de faire de belles rencontres et de constater les forces vives en place. J’ai pu constater une volonté puissante de développer et de valoriser la recherche en santé mentale, particulièrement en cette période postpandémie.

Nous avons d’abord lancé un sondage portant sur la valorisation de la recherche en santé mentale, au cours de l’été 2023 (merci aux 83 répondants!), afin d’identifier les besoins actuels. Les résultats montrent des expertises diversifiées, en termes de recherche clinique et universitaire, mais aussi en termes de thématiques (p. ex., troubles anxieux, trajectoire développementale, sommeil, TDAH, autisme). Des besoins administratifs et le désir d’accentuer l’animation scientifique ont aussi été soulevés, des besoins que nous viserons à combler en collaboration avec l’équipe de soutien de la Direction de la recherche et de l’innovation (DREI) qui œuvre au quotidien pour encourager et valoriser la recherche au sein du Centre de recherche Savoirs Partagés.

Afin de consolider la structure, nous avons recruté une coordinatrice qui a pour rôle de m’aider à gérer certains volets des trois chantiers relevant de projets mobilisateurs. D’abord, une capitalisation sur le transfert de connaissances par l’organisation d’une journée thématique scientifique, de conférences grand public et d’activités de cohésion visant à raviver le sentiment d’appartenance… rester à l’affut des annonces prochaines! Ensuite, la relance du grand projet de Banque de données en santé mentale par une mise à jour des objectifs et une planification financière cohérente. À terme, ce projet a l’ambition de permettre l’évaluation de trajectoires développementales et de capitaliser sur la clientèle pédopsychiatrique et psychiatrique qui fréquente nos services. Enfin, de concert avec le milieu médical et la gestion, nous souhaitons identifier et consolider un thème de recherche rassemblant des intérêts psychosociaux, de pédopsychiatrie, ainsi que la recherche basée sur l’intervention (p. ex., essais cliniques, pratiques exemplaires).

Je précise régulièrement qu’à mon avis, la recherche en santé mentale est transversale et peut se retrouver dans les différents axes et thématiques de l’organigramme du CIUSSS-NIM. Cette vision semble cohérente avec celle du FRQ qui a annoncé récemment tendre vers une refonte favorisant la recherche en santé globale. Ainsi, ma réflexion sur l’avenir de la recherche en santé mentale au CIUSSS-NIM me permet de cibler des objectifs à court et moyen termes :

  • 1) consolider le nombre de chercheuses et chercheurs actifs en santé mentale et le sentiment d’appartenance;
  • 2) améliorer le rayonnement de la recherche en santé mentale par le déploiement de communications, de publications scientifiques et de subventions permettant la mise en place de nouveaux projets structurants.

Au plaisir de collaborer avec vous et à bientôt!