Portrait de Rémi Goupil, directeur adjoint scientifique à la recherche clinique pour le CIUSSS NIM

Chaque 20 mai, nous soulignons la Journée internationale de la recherche clinique. Au CIUSSS NIM, cette célébration a une importance considérable puisque la recherche clinique couvre une partie majeure des activités de recherche faites dans l’établissement. Ainsi, cette année pour marquer le coup, nous vous présentons le portrait de :

M. Rémi Goupil, directeur adjoint scientifique à la recherche clinique pour le CIUSSS NIM!

Pourriez-vous vous présenter ?
Je suis Rémi Goupil, un néphrologue de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal et professeur agrégé de clinique à l’Université de Montréal. J’ai fait une formation complémentaire en hypertension résistante et endocrine à l’Université du Queensland (Brisbane, Australie) ainsi qu’une maitrise en sciences biomédicales en 2013-2014. Je suis actuellement chercheur-boursier clinicien Junior 2 du FRQ-S, et mes activités de recherche se concentrent sur l’optimisation de la prise en charge de l’hypertension artérielle et de la maladie rénale chronique. En janvier dernier, j’ai été nominé directeur adjoint scientifique à la recherche clinique pour le CIUSSS-NIM.

Le passé de la Recherche CIUSSS NIM : Pour vous, quel est ou quelles sont les plus grandes contributions passées de la recherche clinique CIUSSS NIM ?
D’avoir réussi à intégrer nos équipes de recherche à même les soins cliniques, pour ainsi normaliser la participation des patients à la recherche clinique. Ceci a été possible grâce au formidable travail de tout le personnel de recherche. Ainsi, nous détenons la réputation d’être très performant lorsqu’il est temps de recruter des patients dans diverses études locales, nationales ou internationales.

Le présent de la Recherche CIUSSS NIM : Pourquoi est-il toujours important de jumeler clinique et recherche ? Et plus particulièrement au CIUSSS NIM ?
Le but de la recherche clinique est de développer et d’intégrer des nouvelles connaissances ou outils à même les soins du patient, afin d’améliorer la qualité de la prise en charge et le bien-être des patients. Elle sert à unir la recherche fondamentale et les patients. Le CIUSSS-NIM dessert un bassin de population très diversifié, comportant des communautés qui sont parfois moins bien intégrées dans les études cliniques usuelles. Cette diversité, couplée à la grande expertise clinique de notre CIUSSS, est également utile car elle nous permet d’étudier toute sorte de maladie et de proposer des nouveaux traitements à nos patients.

Le futur de la Recherche CIUSSS NIM : Comment voyez-vous le futur de la recherche clinique au CIUSSS NIM ?
J’entrevois un futur où toutes les spécialités médicales auront une voie d’accès directe à la recherche clinique, où des « champions » seront présents dans chaque service pour faciliter le passage des idées de recherche vers l’implémentation des projets. En néphrologie, nous avons la chance d’avoir une grande culture de recherche au sein de notre service, qui nous permet de potentialiser nos expertises et nos réalisations. Au Canada, notre centre est maintenant vu comme un incontournable, et j’aimerais travailler à ce que ça devienne le cas pour de nombreux autres services.

En cette Journée internationale de la recherche clinique, comme chercheur, comme directeur adjoint scientifique à la recherche clinique, que devons-nous retenir ?
Sans recherche clinique, l’innovation ne peut pas se rendre jusqu’aux patients. Si nous voulons améliorer les soins que nous offrons, la recherche clinique doit devenir une priorité.