Subvention Projet 2024 : Deux octrois de 198 900 $ et 255 676 $ provenant des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) !
Notre chercheur Rémi Goupil
Rémi Goupil, chercheur principal, ainsi que ses co-chercheurs principaux Gregory Hundemer, Gregory Kline, et Alexander Leung ont déposé le projet « REnin-guided TherApy with MinEralocorticoid receptor antagonists in Primary Aldosteronism – Feasibility study (RETAME-PA) » sous le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. Le projet clinique a été approuvé au concours Subvention Projet 2024 des IRSC pour une subvention de 198 900 $.
Toutes nos félicitations !
« We now know that up to 1 in 5 people with hypertension have a condition called Primary Aldosteronism (PA), where the body produces too much of a hormone called aldosterone. People with PA have a higher risk of heart and kidney problems compared to those with a regular form of high blood pressure. To treat PA, some patients need to take medicine called mineralocorticoid receptor antagonists (MRA) for the rest of their lives. While this treatment is effective, it can have side effects like high potassium levels in the blood, breast enlargement in men, menstrual problems in women and reduced sex drive. Figuring out the right dose of MRA for each patient is tricky. Recent observations suggest that when a hormone called renin goes up during MRA treatment, it might be a good sign. We think this is because renin increases when the action of aldosterone is adequately blocked, but it may also happen because of some patient’s unique characteristics. This study aims to find out if guiding MRA treatment with renin blood levels leads to more patients having high renin levels compared to the usual way of treating PA. Patients with a new diagnosis of PA and low renin levels will be enrolled. The participants will be split into two groups: one group will have their MRA treatment adjusted based on renin levels (« renin-guided » group), and the other group won’t have renin levels checked during treatment (« control » group). For both groups, we will aim to have the same blood pressure potassium level control. We will look at how many people in each group have normal (higher) renin levels after 12 months. We will also study other things like how well the treatment works on blood pressure and quality of life, and any safety concerns (like potassium levels, kidney function, side effects). We believe this study will help find a safe and effective way to treat PA with MRA. Choosing the right dose of MRA is important to adequately block aldosterone but also to avoid side effects. »
Notre chercheuse Caroline Arbour
Le projet « Étude MORFÉE : Miser sur le sOmmeil pouR Favoriser la rÉcupération après un traumatismE craniocérébral léger » a été soumis par Caroline Arbour, chercheuse principale, et son co-chercheur principal Simon Beaulieu-Bonneau, sous l’Université de Montréal, au concours Subvention Projet 2024 des IRSC. Le projet clinique a été retenu pour une subvention de 225 676 $.
Toutes nos félicitations !
« Un sommeil perturbé, tant en quantité qu’en qualité, est souvent rapporté après un traumatisme craniocérébral léger, avec des répercussions sur les autres symptômes ressentis et la reprise des activités. Bien que les professionnels de la santé soient bien placés pour intervenir sur le sommeil, il y a peu d’évidences pour les aider à choisir la bonne intervention, pour le bon patient et au bon moment. Quant aux somnifères pour traiter le sommeil, ils ne sont généralement pas recommandés après un traumatisme craniocérébral. Par conséquent, les adultes qui subissent une blessure à la tête se retrouvent souvent confrontés à un décalage entre leur besoin persistant de repos et la nécessité de reprendre leurs activités scolaires et professionnelles. Face à ces constats, il apparaît urgent de développer une intervention non pharmacologique sur le sommeil pour répondre au besoin de récupération de cette clientèle. Pour ce faire, 68 adultes seront recrutés dans les premiers jours suivant un diagnostic de traumatisme craniocérébral léger. Le cycle veille-sommeil sur 24h sera documenté pendant 7 jours/nuits consécutifs entre 0-4 semaines puis à 6 semaines post-impact en utilisant l’actigraphie et des questionnaires sur les symptômes et la reprise des activités. Les adultes avec des difficultés de sommeil non résolues à 6 semaines seront invités à mettre à l’essai et à se prononcer sur la faisabilité et l’acceptabilité d’une intervention sur le sommeil ayant déjà fait ses preuves chez des clientèles très symptomatiques. Les résultats seront discutés dans le cadre d’ateliers avec patients, cliniciens et représentants d’organismes en traumatologie, afin de mieux cerner le profil des personnes qui pourraient bénéficier de l’intervention dans les premières semaines d’une blessure à la tête. Les conclusions qui découleront des ateliers serviront à formuler des recommandations pour la validation plus approfondie de ce nouveau service, ainsi que la préparation des milieux cliniques. »